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Pazanne Le Cour Grandmaison

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Démarche artistique 

Comment les espaces ou objets intimes, que nous côtoyons, traversons, nous habitent-ils ? Quelle empreinte laissent-ils en nous?

A la manière de Georges Pérec dans son essai Espèces d’espaces (1974), je cherche à sortir l’espace et les objets qui le composent de l’anesthésie du quotidien. Explorer l’empreinte, la mémoire sensorielle et chromatique. Lire l’espace. Apprivoiser les lieux. Faire émerger  un portrait sensible de ces espaces et de certains objets qui le composent. 

Mes oeuvres sont un miroir inversé de l’agitation de nos existences et une invitation à initier un autre rapport au monde, qui passe par l’attention. Elles traduisent dans une pratique plastique ce que Gaston Bachelard nomme « la conscience rêveuse ».

Une poétique de l’espace.

« Le problème n’est pas d’inventer l’espace, encore moins de le réinventer mais de l’interroger ou plus simplement de le lire, car ce que nous appelons quotidienneté n’est pas évidence mais opacité : une forme de cécité, d’anesthésie »  

Georges PEREC, Espèces d’Espace (1974)



Parcours

UNE HYPER SENSIBILITÉ AUX LIEUX.

Exploratrice de la banalité du quotidien chère à Georges Pérec.

Fascinée par les recoins ordinaires, ici et ailleurs.

Diplômée en sciences politiques et langue et littérature anglo-saxonnes, durant ses études, Pazanne s’intéresse aux questions de restauration de monuments en France et à l’étranger. Y consacre un mémoire. Puis pendant 20 ans, dans les relations institutionnelles, elle apprend à déchiffrer et analyser visuellement l’environnement dans lequel elle évolue. D’un Ministère à un bureau de conseil, d’une ONG à l’hémicycle du Palais Bourbon, elle consigne régulièrement en croquis ou par écrit l’anecdotique des lieux et situations. En parallèle, elle peint et expose régulièrement son travail depuis 2008.

Ses sujets empruntent à la littérature et à des questionnements plus politiques qui traversent de façon sous-jacente ses oeuvres : une esthétique et un combat pour la préservation du paysage, un questionnement sur le cadre de vie.

Depuis 2020, elle se consacre exclusivement à sa pratique artistique ; troque l’écrit pour le visuel. Passe de l’ostensible à l’intime, du bruyant au silencieux, du remarquable au banal. Dans ses peintures, elle capte puis simplifie l’espace et le paysage jusqu’à en trouver l’empreinte, ce que les sensations ou le souvenir restituent.

Lors du premier confinement, elle réalise un dessin quotidien de son appartement parisien qu’elle partage sur les réseaux sociaux et qui illustre à la fois l’intimité et la solitude de cette expérience universelle. Elle épure ses représentations, fait disparaitre toute figure humaine. Une essentialisation en réaction à l’agitation moderne.

Pazanne vit principalement à Paris. Elle conçoit sa pratique avant tout comme une expérience, et un champ de découverte spatial et humain qui la conduit régulièrement vers d’autres lieux, notamment du pourtour Méditerranée d’ où elle est originaire.

Membre de collectifs d’artistes – notamment le Cercle de l’Art- elle expose régulièrement en France. Elle participe à des résidences (au Maroc Massastories, en Bretagne, dans le sud de la France, et à Tinos en Grèce). Elle développe à côté de sa pratique de peintre, dessinatrice et graveur, des projets de fresques murales, décors peints et de céramiques.  

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